[Après l'hibernation]

En ce moment je suis toute emplie d'un vide énorme, gigantesque, et autres qualitatifs ... Mais ce n'est pas l'un de ces trous effrayant de froideur et d'incertitudes ou l'une de ces bouches béantes d'interrogations.
C'est un cocon cotonneux et douillet où il fait, pour l'instant, très bon vivre. Un repaire accueillant exposé au soleil de ce moi de mai, vidé des doutes de l'hiver.

Le soleil a réveillé quelque chose, une bestiole bien tapie au fond de ce trou et qui avait hâte de faire son retour parmis vous.
Je la sens frétiller, elle se prépare à sortir... Elle n'attends qu'une chose, un petit élément déclencheur qui la fera sortir et commettre l'irréparable.
En attendant... eh bien en attendant, je bronze !

[I need to wake up]

Have I been sleeping?
I’ve been so still
Afraid of crumbling
Have I been careless?
Dismissing all the distant rumblings
Take me where I am supposed to be
To comprehend the things that I can’t see

Cause I need to move
I need to wake up
I need to change
I need to shake up
I need to speak out
Something’s got to break up
I’ve been asleep
And I need to wake up
Now

And as a child
I danced like it was 1999
My dreams were wild
The promise of this new world
Would be mine
Now I am throwing off the carelessness of youth
To listen to an inconvenient truth

That I need to move
I need to wake up
I need to change
I need to shake up
I need to speak out
Something’s got to break up
I’ve been asleep
And I need to wake up
Now

I am not an island
I am not alone
I am my intentions
Trapped here in this flesh and bone

And I need to move
I need to wake up
I need to change
I need to shake up
I need to speak out
Something’s got to break up
I’ve been asleep
And I need to wake up
Now

I want to change
I need to shake up
I need to speak out
Oh, Something’s got to break up
I’ve been asleep
And I need to wake up
Now

[ Mais comme il ne le sait pas, il vole quand même ]

Yop Yop

De retour de Rome avec une bronchite carabinée, mmmh quel bon souvenir de vacance !
Pas grave, pas grave, j'ai quand même un super bronzage... Y me sert à rien dans mon lit mais c'est pas grave.

Cette semaine de repos forcé m'a quand même vachement fait du bien, parce qu'à Rome mine de rien on a fait un nombre de kil' phénoménal !
J'en ai donc profité pour refaire pleins de trucs que je faisais avant et que je faisais plus, dieu sait pourquoi. J'ai lu. Beaucoup. Enormément. A la folie même ! J'ai peint aussi, une quinzaine de toiles...

Epuisé mon stock de livre et mon tube de blanc, mais c'est pas grave.


Enfin bref, après une semaine de cloisonnement, j'ai enfin eu la permission bienveillante paternelle de sortir prendre un peu l'air... On a pris Tuture, pis zou dans la campagne Suisse !
Et nom d'un chien ce que le monde c'est beau !

Pis là, posée au milieu des pissenlits, j'me suis rendue compte que ma vie future, et votre vie future ou présente... beh elle s'annonce pas joyeuse, joyeuse... Elle est remplie de tout un tas de choses qui servent à pas grand chose finalement. Pleins de complications obligatoirement optionnelles, comme le besoin d'argent, ou les études.

Alors que ce serait quand même rudement plus reposant de simplement s'allonger dans les fleurs toute la journée, nan ?
Avec le soleil qui chauffe la peau, pis l'herbe qui sent bon le frais. Le vent du lac aussi. Pis se faire bercer par les grillons...
C'est quand même mieux que l'odeur du café froid entre les murs gris des salles de cours.

Okey mon futur l'a pas l'air folichon, mais vous avez quoi ? C'est pas grave non plus !


Plus rien à lire, plus rien à peindre, plus rien à secouer ; mais tout va de travers que diable !
Et pourtant en ce moment rien n'est grave, et ça c'est la magie du bourdon.